Richard II (1071-1093)

 

 

Alors que ses prédécesseurs depuis le milieu du Xe siècle, comme Aymon de Bourbon, étaient des aristocrates liés à la noblesse locale ou même à la famille royale, Richard II (et après lui plusieurs de ses successeurs) était d'origine plus modeste et appartenait au clergé régulier.

Richard II, archevêque de Bourges, fit exhumer le corps de saint Patrocle le et autorisa son culte.

Il se signale par l'application de la réforme grégorienne et particulièrement des décrets de Grégoire VII condamnant la pratique de l'investiture laïque.

Il érige la redistribution des biens récupérés en véritable principe : "Puisque notre épiscopat, Dieu a jugé bon d'enlever ses églises des mains des laïcs qui s'en étaient emparé depuis longtemps, il nous revient à nous de les administrer de sorte que les clercs servant le Seigneur puissent grâce à leurs revenus vivre et louer à perpétuité notre Seigneur". C'est donc un vaste mouvement de réorganisation ecclésiastique qui s'instaure dont les effets sont salués par les moines de Fleury : " grâce à ses exhortations et à ses avertissements, les églises qui dans son diocèse étaient contre tout droit possédées par des chevaliers, furent alors laissées aux moines et aux chanoines serviteurs de Dieu ".

Il a été inhumé dans l'abbaye de Plaimpied (Cher).

 

Sources : Wikipedia - Marion Gasmand - Les évêques de la province ecclésiastique de Bourges - Connaissances et Savoirs page 492.

Gisant de Richard II (XIIIe siècle) dans l'église de Plaimpied
Gisant de Richard II (XIIIe siècle) dans l'église de Plaimpied

 

Charte de l'archevêque de Bourges, Richard II, par lequel Hugues, prieur de La Chapelaude,

confirme les coutumes Établies à La Chapelaude