François-Louis Auvity (Auxiliaire de 1933 à 1937)
François-Louis Auvity naît en 1874 dans le Cher. Il est ordonné prêtre en 1899. Quelques années après, il devient responsable de la formation des prêtres dans l'archidiocèse de Bourges. En 1924, l'archevêque Martin-Jérôme Izart le prend comme vicaire général. C'est lui qui obtient la consécration de François-Louis Auvity comme évêque auxiliaire de Bourges.
Il est ensuite nommé évêque de Mende le . Son épiscopat est alors marqué par la seconde Guerre mondiale. Admiratif du maréchal Pétain, il considère comme un moindre mal l'armistice et se réjouit des pleins pouvoirs accordés au maréchal. Il ne s'oppose donc pas au régime de Vichy, malgré les sollicitations de la Résistance lozérienne à accueillir des juifs ou des étrangers. Il publie le une lettre dans La quinzaine catholique du Gévaudan en faveur du Service du travail obligatoire.
Du fait de son attitude clairement collaborationniste, il est arrêté par les Forces françaises de l'intérieur du Maquis de Haute-Lozère le et contraint par le Saint-Siège à la Libération de démissionner de sa charge d'évêque.
Il accepte de se retirer à l'Abbaye de Bonnecombe (Aveyron). Il annonce son départ le , et résigne son siège épiscopal le . Il se retire alors à l'Abbaye Notre-Dame de Bonneval (dans le même département) dont il rédigera un historique. Il est alors nommé évêque titulaire in partibus de Dionysania.
Il meurt en 1964 dans sa ville de naissance de Germigny-l'Exempt. Son corps est alors transporté dans le caveau des évêques de la basilique-cathédrale de Mende, caveau qu'il avait lui-même fait restaurer.
Source : Wikipédia
Héraldique
Armes : "De gueules à sainte Solange d'argent, au chef cousu d'azur au monogramme AM (= Ave Maria) de la Compagnie de Saint Sulpice à laquelle il appartenait.
Devise : Non ministrari, sed ministrare - non pas être servi, mais pour servir. Cf. Matthieu XX,28 : Filius hominis non vent ministrari, sed ministrare - le Fils de l'Homme est venu, non pour être servi, mais pour servir.